Le recteur de l’académie de Toulouse réunit l’Observatoire académique de la Mixité
Mostafa Fourar, recteur de l’académie de Toulouse, présidera la réunion de l’Observatoire académique de la Mixité.
Cet observatoire académique a pour mission de :
- faire un état des lieux de l’existant en matière de mixité scolaire et sociale dans l’académie ;
- déterminer la feuille de route académique en identifiant les territoires à accompagner vers l’objectif demixité ;
- assurer le suivi de cette mobilisation sur l’ensemble de l’académie.
L’observatoire Mixité rassemble l’ensemble des partenaires institutionnels des 8 départements de l’académie de Toulouse, indispensables à la mise en oeuvre de la politique de mixité à l’école : les 8 directeurs académiques des services de l'Éducation nationale, la Région, les 8 Conseils départementaux, l’Association des Maires de France, la mairie de Toulouse et de Toulouse Métropole ainsi que les directeurs diocésains de l’enseignement privé.
Deux laboratoires de recherche sont également engagés pour mesurer l’impact de ces politiques sur les trajectoires scolaires et l’ambition des élèves concernés.
La réunion de cette instance sera l’occasion :
- de partager les données actualisées relatives à la mixité sociale à l’école au sein de l’académie ;
- de rendre compte du suivi des cohortes par le biais des projets de recherche ;
- d’envisager les leviers à activer en ajustant la mobilisation aux particularités territoriales observées.
Inscrite au coeur du Code de l’Éducation, la mixité sociale à l’école demeure un des enjeux éducatifs essentiels. La mobilisation autour d’une amélioration de la mixité sociale à l’école repose sur un triple constat :
- l’existence d’une certaine forme de ségrégation scolaire liée à une réelle ségrégation résidentielle ;
- la réalité de ses effets néfastes en termes d’égalité et de justice sociale (écarts de performances entre jeunes issus de l’Éducation prioritaire et ceux hors Éducation prioritaire) ;
- la nécessité de lutter contre ces phénomènes d’isolement, d’exclusion qui favorisent « l’entre soi » et renforcent les clivages obstacles à la cohésion sociale.
