Une minute avec...Léo, professeur des écoles à Toulouse

Quel est votre parcours ?

Après un BAC ES, j’ai fait une licence de psychologie à Bordeaux suivie d’une licence en sciences de l’éducation. J’ai ensuite fait un master MEEF à Carcassonne. J’ai tenté trois fois le concours et je l’ai eu il y a trois ans maintenant, à Toulouse.
J’ai fait mon année de stage dans l’agglomération toulousaine, l’an dernier j’étais remplaçant itinérant et cette année j’ai un poste de remplacement longue durée à l’école maternelle Michelet de Toulouse dans une classe de 27 élèves petits et moyens.

Pourquoi avez-vous choisi le métier d’enseignant ?

Pendant ma licence en psychologie, je n’avais pas prévu de devenir enseignant. Puis petit à petit, cela m’a attiré de plus en plus. J’ai toujours eu un bon contact avec les enfants et aujourd’hui, j’adore mon métier ! J’ai eu beaucoup de chance.

Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?

Ce qui me plait, c’est de trouver la méthode ou la pédagogie qui va aider un enfant en difficulté. C’est cette recherche pédagogique, de ce qui fonctionne ou non avec les élèves, qui m’intéresse dans mon métier.

Comment se sont déroulées vos premières années dans le métier ?

En première année j’étais professeur stagiaire à Saint-Orens avec des CE2. J’ai été extrêmement bien accompagné par ma maitre formatrice (PEMF) avec qui je me suis très bien entendu. Ça s’est très bien passé, malgré le fait que ce soit une année intense.
L’an dernier, en tant que remplaçant, j’ai découvert tous les niveaux. J’ai enseigné dans 25 écoles de Toulouse ! Ça forme énormément.
Et cette année, on m’a proposé des maternelles en remplacement long. C’est beaucoup de travail car c’est un niveau que j’ai peu expérimenté avant.

Il s’agit de votre première année avec une classe de ce niveau : comment ça se passe ?

J’ai eu la chance d’expérimenter un petit peu les maternelles en tant que remplaçant. La difficulté c’est plutôt d’avoir la charge d’une classe à l’année, la programmation, la progression. J’ai dû me former là-dessus mais ça se passe très bien.

Comment avez-vous été accompagné lors de ces premières années ?

J’ai eu une maitre formatrice (PEMF) qui m’a accompagné au travers de visites et d’échanges lors de ma première année. J’avais également quelques cours à l’INSPE, j’étais suivi par des conseillères pédagogiques de ma circonscription et par un professeur à l’INSPE. C’est un trio qui suit les nouveaux stagiaires : d’un côté l’INSPE, d’un autre la circonscription avec les conseillers pédagogiques et enfin le maître formateur.

Que diriez-vous pour inciter des jeunes, ou moins jeunes, à devenir professeur ?

C’est un métier prenant, passionnant, riche, avec une grosse responsabilité. C’est super intéressant de voir les progrès des enfants et de créer des relations avec eux. C’est extrêmement enrichissant.

Si vous étiez un livre ?

1984 de George Orwell.

Quel est votre mentor ?

Ma maitre formatrice m’a énormément inspiré, on est toujours en contact, elle m’a complètement ouvert les portes du métier. J’ai un grand plaisir à la revoir, madame Sandra Dupuis.

Mise à jour : décembre 2022